Les deepfakes, apprendre à détecter le vrai du faux !

(actualisé le )

Camille Salinesi, professeur d’informatique nous a présenté cette technologie.

Il est facile de faire un deepfake, de mettre un visage sur un autre corps. Nous l’avons fait en direct, comme dans la photo ci-dessous.

Il est plus difficile de détecter les deepfakes (hypertrucages) mais on nous a donné quelques indices  : le texte incrusté ne veut souvent pas dire grand chose ; l’arrière-plan peut livrer des aberrations révélatrices ; l’IA ne perçoit pas des incohérences qui nous sautent aux yeux : la couleur d’une cravate qui sur un photomontage montre Trump poursuivi par la police, change au fil des photos...

Ensuite Célia Zolynski, professeure de droit nous a appris que 96% des deepfakes sont de nature sexuelle et à 99% ce sont les femmes qui en sont les victimes.

La loi interdit ces atteintes à la vie privée :
2 à 3 ans d’emprisonnement pour un montage
60 à 75 000€ d’amendes.

Si la victime est mineure, la peine peut être alourdie.

Enfin une table ronde avec une officière de police, responsable du service Mineurs, et des responsables d’association nous ont expliqué comment se protéger.

1- Sur les réseaux sociaux, les comptes doivent être "privés". Regardez vos paramètres ...
2- Débranchez la géolocalisation ! L’officière de police est catégorique : c’est trop facile de vous localiser !
3-Télécharger l’application 3018 pour signaler ce qui vous arrive, demander de l’aide. Vous pouvez aussi téléphoner tous les jours de 9h à 23h.
4-Ne répondez pas à une demande de contact sur Whatsapp qui viendrait d’Afrique de l’ouest par exemple. En ce moment on recense jusqu’à 450 victimes par jour !
5- Ne cédez jamais au chantage : portez plainte, contacter le 3018, ou Point de contact : ils interviennent pour demander aux plateformes d’enlever des contenus problématiques. Prenez des captures d’écran pour avoir des preuves...